Les ligues en rouge a écrit :Avec le recul de la saison on peut retracer les principales phases de la gouvernance de Germont.
Violation des statuts provoquant des procédures judiciaires : En Janvier 2010, Germont convoque une Assemblée Générale Extraordinaire pour modifier les statuts fédéraux, en vue de
sécuriser la fédération. En réalité il veut modifier le circuit des licences en écartant les ligues régionales… L’AGE rejette cette modification à une large majorité.
En violation des statuts, il sort alors de "son chapeau" une motion, qu’il fait entériner "seulement à titre d’essai" dit-il, motion qu’il va s’employer à rendre définitive comme on le constate maintenant au travers du traitement des nouvelles licences.
Constatant que Germont ne veut pas respecter les statuts fédéraux, dont il est pourtant le garant, 10 ligues régionales décident alors de remettre en cause sa légitimité en demandant l’application de l’article 13 de ces mêmes statuts (
ironie c’est le même Germont alors DTN qui avait fait introduire cet article 13, il y a 20 ans, alors qu’il était déjà en guerre avec le président de l’époque), après de multiples reports l’affaire est enfin plaidée le 4 janvier devant le tribunal de Paris. Lors des débats, l’avocat de Germont a surpris le tribunal en indiquant que "son client acceptait" que soit mis à l’ordre du jour de l’Assemblée Générale Ordinaire du 23 janvier, la révocation du comité directeur. En réalité il manœuvre pour se mettre sous la protection du comité directeur au risque de l'entraîner dans sa chute. Or, chacun sait que c'est Germont qui est le principal et grand responsable de cette situation catastrophique qui menace l'avenir de notre fédération.
Élimination des adversaires… la phase manichéenne : Lors du renouvellement des instances (en 2009) Germont avait déjà éliminé tous ceux qui pouvaient lui porter ombrage. Il a continué en écartant tous ceux qui a des degrés divers ont contesté sa gestion : André Gleize, le trésorier général, qui a alerté le comité directeur de la gabegie financière, Jean-Paul Ansaldi, secrétaire général adjoint, qui a protesté devant les nombreux licenciements du personnel fédéral, Daniel Paris, vice-président, qui s’est vu interdire l’entrée du siège fédéral, etc … Pour Germont "le manichéen", la devise est : Qui n’est pas d’accord avec moi est contre moi !
Épuration du personnel… la paranoïa : Obsédé par des
soi-disant complots Germont va licencier plus de la moitié du personnel fédéral au mépris des droits des collaborateurs ; ce qui a provoqué, par réaction, plus d’une douzaine de contentieux prudhommaux ; même le fidèle Alain Joly n’a pas échappé à sa vindicte.
De même Jean-Luc Collignon a été brutalement licencié au moment précis de la modification du circuit des licences que son successeur (le Directeur Administratif et Financier) a été incapable de maitriser au grand préjudice des tireurs et des clubs. D’un autre coté, après avoir supprimé la commission du personnel il a procédé a de nombreuses embauches dont les plus curieuses : Laureiro-Morais qui navigue sur le net, à 3.500€ par mois, sans que l’on sache pourquoi, et surtout le directeur administratif au salaire mensuel ahurissant de 8.500€ et enfin le dernier arrivé, un certain Friou, pour plus de 3.500€ (Tous des amis de Germont !)
Gabegie financière… et déficit historique : Au budget prévisionnel 2010 Germont a fait accepter un déficit de 600.000€ (développement du tir avec "ses pistolets perroquets"), or à la clôture de la saison on accuse un déficit supplémentaire de plus de 900.000€ soit un total,
jamais vu, déficit de
1.501.765€ ... Des dépenses de toutes natures se sont accumulées en dehors des règles budgétaires. Germont s’est conduit tel le gamin qui puise dans "la boîte à bonbons" sans retenue et sans contrôle. La commission des finances
n’a pu que constater le désastre. Sans vergogne, Germont propose
à nouveau un budget prévisionnel
encore en déficit de l’ordre
de 700.000€. Comble d’irresponsabilité il fait écrire le compte rendu financier 2010 par le Directeur Administratif et Financier qui explique que la situation de la fédération est saine car il reste encore 3 millions d’Euros de capitaux propres dans lesquels on peut puiser. Si ce n’est pas assez, on va augmenter les droits d’inscriptions aux championnats puis le tarif des licences… Résultat :
un gâchis historique à une époque de grandes difficultés financières pour nos clubs et nos tireurs.
A l’international … Dégradation de l’image de la FF-Tir : Sévèrement battu aux élections du CNOSF puis à nouveau battu à celles de la Confédération Européenne de Tir Germont n’a pas eu le courage de se présenter à l’ISSF. Déçu par
ses échecs successifs et jaloux du succès de Jacques Trouvé il a refusé à ce dernier d’assister aux obsèques de M. Schrieber (secrétaire général et "patron" de l’ISSF) ce qui n’a pas été apprécié par la famille internationale du tir réunie à cette occasion. A tous les niveaux Germont a perdu toute considération et l’image de notre fédération en a été fortement altérée.
Un président de fédération "intéressé" … qui tourne le dos au bénévolat : Dès son arrivée il s’est fait attribué un véhicule de fonction :
C5 Citroën (loué 1.100€ / mois), Il use et parfois abuse de tous les frais de représentation et de déplacement qu'il estime être son droit pour lesquels il a également, dès son arrivée, fait voter ses remboursements aux frais réels. Plus significatif encore, il se préoccupe de son avenir car bien que bénéficiant d’une très avantageuse retraite de fonctionnaire il a sollicité à plusieurs reprises, notamment le ministère (13 août 2009) puis le CNOS (5 octobre 2009) pour se faire attribuer une rémunération de "président". C’est une grave innovation car
il tourne le dos au principe du bénévolat qui est la règle de tous les élus au plus grand préjudice financier et même moral de notre fédération et de tous les bénévoles qui sont "eux" sur le terrain.
En Conclusion sur cette année désastreuse, qui met en danger l'avenir même de notre fédération, nous constatons que,
pour se maintenir au pouvoir, Germont qui utilise son entourage pour diviser nous a infligé tous les ingrédients d'un scénario à la Laurent GBAGBO.
A nous de lui démontrer que la Fédération Française de Tir n'est pas la Côte d’Ivoire.....
Où sont les belles promesses de ses Vœux de 2009 ????? A nous d'agir pour retrouver la sérénité et l'union, et pourquoi pas l'amitié dans l'exercice de notre sport
Les Présidents des dix Ligues "en rouge"