Bonjour,
Si COURCHEVEL a pour renommer d’être le top des pistes à skier, alors le PÉRIGORD SHOOTING CLUB ne tardera pas à être le top des postes convoité, avec ses lignes par niveau de difficultés qui vont du bleu « tireur avisé » au rouge « tireur expérimenté » et noir « tireur affûté ».
Maintenant, je vais vous vous donner mes impressions sur ce vendredi ensoleillé ou j’ai été convié à découvrir le site avec d’autres licenciés.
D’abord un portail grillagé avec cette écusson en châtaignier sculpté « Le Pigeonnier », puis cette grande allée fraîchement terminé que vous avalez sans traîner avec au bout une grande et impatiente curiosité, enfin vous arrivez sur le parking avec ces majestueux pins élancés, il vous reste qu’à vous garer sous une place ombragée.
A peine le pied posé sur le gravier, vous découvrirez la maison du petit poucet, posé là au milieu des genêts attendant les beaux jours pour fleurir, agrémenté d’une terrasse qui demande qu’à vous accueillir.
Passons à ma planche, elle s’est constituée de deux CF, trois S1 et d’un S3 moi-même, vous devinerez le choix de la couleur des postes pour ces gentleman d’une grande dextérité, me mettant sans le vouloir sur du hors-piste par mon manque de métier.
Passons aux postes et aux lignes, j’en ai sautés volontairement, pour que vous puissiez vous aussi vous évader, le jour où vous viendrez tirer.
LA LAPORTE
Pas grand-chose à dire, juste que tous les tireurs invités ont démarrés à cet endroit, inutile de vous dire que ça trépignait au portillon, impatients d’en découdre avec les fameuses trajectoires tant attendus, je pense que personne n’a été déçus du voyage, ce n’est pas facile de tirer avec une foule survoltée, assoiffées de tout exploser et bluffées à la vue des plateaux manqués, cela à donner la température pour la suite de notre chevauché.
LA PRAIRIE
C’est à ce moment-là qu’au pied de ce terrain, je me suis à rêver d’un paysage anglais, quand votre curiosité se trouve aspiré par cette gigantesque tour se dressant en haut de cette colline et qui vous distille des trajectoires digne d’une pleine et belle passée d’hiver à l’oiseau au torse moucheté et aux volées musicienne, chaque poste vous sépare des autres par des palissades, encore un petit esprit British qui porterait à penser qu’il serait facile de réaliser une journée doublés simultanés, tasse de thé et petit sablés.
LA PERAZZI
Un menu servi al dente, ce qui veut dire à te casser les dents, voir même les tomber, si nous avons dérobé la recette des pizzas au napolitain, le reste de l’Italie ne viendra pas voler ses plateaux qui partent en coquillette, ou tu te retrouves comme une nouille après avoir essayé toutes tes sauces piquantes et relevés pour pouvoir les dévorer, même avec ça, tu constates que c’est râpé, viva italia pour le menu antipasti et spaghetti gratinés.
LE RAVIN
La vision réduite et confiné du lieu vous inspire la concentration, au fond de cette cuvette naturellement douillette, des feuilles d’automne aux teintent marron claire tapissent le sol, vous vous surprendrez à prendre plaisir à tirer ces galets lancés avec légèretés et qui demande qu’un coup à projeter pour que les morceaux biens fragilisés viennent mourir sur ce lit de nature tombé là non pas par hasard.
L’ETANG
Encore un grand moment de nature, avec un plan d’eau statique, paisible, à l’eau verdâtre saupoudré d’un léger pollen jaunâtre, dessinant des tableaux éphémère en jouant avec la brise et les rayons du soleil, il n’y a pas grande largeur entre une berge et l’autre, c’est à croire que le poète et maitre des lieux c’est posé là, un matin brumeux et c’est imaginé le tableau qu’il allait nous concocter, pour ma part, j’y ai vu des envoles de cou vert et autres palmipèdes aquatiques un matin humide d’hiver avec comme fond sonore des claquements d’ailes faisant des ricochets d’écho à la surface de cette eau encore endormi, il faut arrivé vivifié sur ce petit ponton n’offrant pas beaucoup de visibilité pour toucher et désailer ce que le traceur à bien voulu nous laisser imaginer.
L’ALLEE
Un de mes poste préférés, un petit chemin pentu en forme de tunnel naturellement romantique que dame nature à façonné volontairement en espérant observer, contempler, voir épier des créatures sans complexe, profitant de l’endroit pour papillonner, encore une fois idéalement pensée un gauche/droite fuyant et un droite/gauche rasant dans l’axe de cette allée royaumes des fées que j’ai agréablement loupé, pour qu’au bout ses propulsés puissent s’accoupler et recevoir de cet insolite rentrant la bénédiction et le coup de foudre que plein de couples aurait aimés trouvés dans ce lieux sacré.
Voilà, petit clin d’œil à Monsieur Gendreau, qui procède de la sorte lorsqu’il vous décrit la façon d’aborder les trajectoires des plateaux pour les casser, il vous prendra toujours l’exemple des éléments de la nature qui vous entoure et les transformera afin que vous puissiez les intégrer lors de vos gestes pour un tir de qualité.
Encore un grand merci, pour cette journée pleine de nouveauté, tant espéré et réclamé par l’ensemble des licenciés de notre contré, je peux vous certifier que là vous allez être comblés.
Bonne soirée